Ambrine entendit les filles dire que elles aussi espérait être à Poufsouffle, ce qui la fit sourire. Une atmosphère sereine régnait dans ce compartiment du wagon. Elle voulait vraiment garder ses jeunes filles comme amies.

- Sa serait super si on était toutes les trois dans la même maison.

La jeune fille espérait vraiment que cette rencontre aboutisse sur une amitié concrète. Ambrine se leva et ouvrit la fenêtre car elle avait chaud. Puis se rassit en souriant, elle faisait des efforts face à sa promesse mais elle sentait que c'était pas vraiment elle.

Ambrine avait aussi hâte d'adopter une petites créatures. Elle voulait vraiment retrouvé un peu le monde quelle avait dans son jardin avec quelque chose quelle appréciais vraiment.

* Azalée y était enfin. Le quai 9 3/4... Sa mère, subjuguée par les lieux, regardait les alentours avec des yeux ronds. La jeune fille en faisait tout autant. Depuis les achats de fournitures scolaires sur le Chemin de Traverse et leur passage au travers d'un mur de brique, les deux Mics allaient de surprises en surprises. *

- Quel dommage que papa ne soit pas là ! * dit la jeune fille à sa mère. *

- Oui, il aurait adoré découvrir tout cela avec nous... L'année prochaine, je l'espère...

* Azalée ne répondit pas. Son père était malade depuis près de trois ans et ne pouvait faire de longs déplacements. Cela le fatiguait trop. Il essayait cependant de faire un maximum de choses avec sa fille unique pour ne pas qu'elle perde cette image paternelle qu'il s'acharnait à montrer. La néo-sorcière en était bien consciente. D'ailleurs, depuis que la petite famille avait appris qu'elle était une sorcière, la jeune fille s'était promis de travailler dur pour tenter de trouver une solution à la maladie de son paternel. Elle lui avait aussi promis de s'amuser après lui avoir fait ces révélations car il ne voulait pas qu'elle gâche son enfance.

Perdues dans leur pensées, mère et fille en sortirent peu à peu, au fur et à mesure que le brouhaha alentour grandissait. Du monde arrivait de l'étrange "mur-passage" et la foule se pressait de plus en plus vers le magnifique train rouge. Il brillait de mille-feux et était impressionnant. La vapeur qui l'entourait le rendait encore plus "magique".

Des étoiles plein les yeux, Azalée s'approcha du véhicule serrant très fort la main de sa mère dans la sienne. Un coup de sifflet retentit et une voix se fit entendre au dessus du vacarme ambiant : *

- Quinze minutes avant le départ ! Veuillez embarquer s'il vous plaît !

* L'heure des adieux avait sonné. Azalée était pressée de découvrir ce nouveau monde qui s'offrait à elle mais elle était aussi partagée par l'éloignement d'avec ses parents, d'autant plus qu'elle était très inquiète pour son père.

Se retenant de pleurer pour ne pas avoir l'ai ridicule devant ses futurs camarades, Azalée embrassa sa mère. *

- Dis à papa que tout va bien aller, * lui dit-elle.

Elle lui tendit un petit papier sur lequel elle avait dessiné une sorcière au nez crochu et avec une grosse pustule. La légende indiquait : "Voilà comment je serai quand je rentrerai !". Sa mère se mit à rire de bon coeur, ajoutant que ce dessin plairait beaucoup à son père.

D'une dernière embrassade, elles se firent un dernier adieu et l'oiseau prit enfin son envol. Le Poudlard Express démarra dans un grand sifflement et Azalée fut déçue d'avoir à peine aperçu sa mère sur les quais car la foule omniprésente l'avait empêchée d'avancer. Son dépit fut tout de même vite remplacé par un sourire. Elle était en route pour une nouvelle vie !

Fermant les yeux, assise sur sa banquette encore vide, elle apprécia les bruits alentours. Des centaines d'éclats de voix et de rires, le son des rails qui choquaient contre les roues du train et celui des valises qui traînaient derrière leur propriétaire. Enfin, elle regarda le paysage qui défilait beaucoup plus vite que les élèves qui passaient devant la porte ouverte de son compartiment. Tous ces gens qu'elle verrait certainement chaque jour désormais... C'était à la fois intimidant et excitant ! *

Emma était absolument émerveillée. Elle ne venait que rarement à Londres, et à chaque fois, elle était subjuguée par cette ville toujours animée et joyeuse.
Aujourd'hui, c'était le grand jour : direction King's Cross ! Elle était accompagnée de sa mère, qui connaissait bien les lieux, de son père, toujours un peu étonné par ce monde, et par les 2 jumeaux, qui gambadaient dans tous les sens. Son grand frère, quand à lui, avait préféré ne pas venir.
Lorsqu'elle arriva dans la gare, puis qu'elle passa la barrière, non sans beaucoup de peur, elle sentit son cœur se serrer. Bien qu'elle était ravie de partir vers Poudlard, et d'apprendre la magie, elle était un petit peu triste de quitter sa famille. Les jumeaux et tous les autres allaient énormément lui manquer.

Arrivée sur le quai 9¾, elle embrassa bien fort chaque membre de sa famille, et monta dans le wagon. Malgré toutes les raisons pour lesquelles elle aurait aimé rester chez elle, elle avait très hâte de voir ce qui allait l'attendre à Poudlard.

Dans le train, Emma se mit à la recherche d'un compartiment. Elle ne voulait pas aller dans un encore vide, ni trop remplit. Elle passa devant un où il y avait déjà deux filles, et décida d'y rentrer. Elle s'assit sur une banquette, posa sa valise, et se tue. Elle était assez timide, et ne savait pas trop quoi dire.
Mais, à son grand malheur, le silence s'éternisa, donc elle se décida et dit :

- Bonjour ! Je m'appelle Emma Potfleur. Et vous ?

Les filles, toutes les 2 de 1ère année, semblaient plutôt sympathiques, mais également assez impressionnées. Emma espérait qu'elle allait pouvoir passer un bon voyage en leur compagnie.

Lorsque Emma parla, sa voisine de banquette parut surprise et totalement effrayée. Comme si elle n'avait pas remarqué sa présence. Étrange !
Elle finit par répondre à Emma, elle se nommait Maisy. Elle se mit à lui serrer la main, ce qu'Emma trouva encore plus bizarre. Apparemment, sa voisine ne semblait pas dans son assiette. Cela pouvait se comprendre : partir loin de sa famille, dans une école inconnue en internat pour apprendre la magie, entre plein de nouveaux petits sorciers, ça pouvait être assez effrayant.
Emma, de son côté, était sereine, car le stress du départ partit, elle avait hâte de passer une année à Poudlard.
Elle était déjà en train de s'imaginer toutes les aventures qui pourrait se dérouler, les amies qu'elle pourrait se faire, les nouveaux cours, une maison à elle ...
Elle était toujours perdue dans ses pensées lorsque la dénommée Maisy lui demanda à quel cours avait elle le plus hâte d'assister. Emma lui répondit :

- J'adore ce prénom, Maisy. Il est vraiment joli. Moi, j'ai super envie de faire un cours de botanique. J'adore les plantes, et j'espère pouvoir en apprendre beaucoup !

Malgré son sourire pas tout à fait naturel, sa voisine ne semblait toujours très à l'aise. Elle lui demanda :

- Ça va, tu n'as pas l'air d'être au top ? Un peu de nostalgie de quitter sa famille ?

Emma espérait pouvoir remonter le moral de Maisy, et lui partager son exitation pour l'année à venir !

Maisy aimait les potions et l'astronomie. Emma était d'accord sur un point : l'astronomie, ça avait l'air génial. Elle aimait observer les étoiles, le soir, allongée dans l'herbe, mais ne connaissait pas vraiment les constellations. Tant que c'était en rapport avec la nature, ça semblait très attrayant. Même si elle avait hâte de découvrir des matières comme les sortilèges et la métamorphose, elle était contente que certaines matières ne l'oblige pas à rester dans une salle de classe. Cela ne dérangeait pas Emma de rester assise, elle qui avait un tempérament assez calme, mais elle se sentait plus dans son élément dehors.

Par contre, les potions émerveillaient moins Emma. On pourrait trouver ça bizarre, car c'était la continuité de la botanique, mais ça ne l'attirait pas tant que ça. Après, elle ne connaissait pas vraiment la matière, donc elle se dit qu'elle verrait une fois à Poudlard. Peut être que ce serait mieux que ce qu'elle imaginait.


Quand Emma demanda à sa voisine comment ça allait, elle vu bien qu'elle était totalement désemparée. Elle était extrêmement triste d'avoir quitté sa famille, ce que Emma comprenait entièrement.


Et, en espérant qu'elle n'engagera pas un sujet trop sensible, elle lui demanda :


Comme lui avait demandé Maisy, Emma lui parla de sa famille.


Elle décida de se confier à son tour sur un sujet qu'elle n'aimait pas trop aborder. C'était un point sensible pour elle, car cela lui remémorait des périodes tristes et dires de sa vie.


Cela n'avait pas tellement arrangé le moral d'Emma, cette discussion. Mais bon, ça lui faisait tout de même du bien de se confier. Elle se concentra pour cacher ses émotions le plus possible, et essaya de changer de sujet.

Décl

Un énième retour à Poudlard. Elle venait de passer les vacances de Noël dans le château familial. Deux semaines qui avaient failli l'achever. Deux semaines à jouer la parfaite petite princesse quand Heather n'était pas là, mais révélant son vraie visage en présence de sa jumelle. Deux semaines dont elle ne pensait jamais voir le bout. À 10h50, quand leur gouvernante leur intima qu'il était l'heure de partir, Eden avait attraper le bras de sa soeur ainsi que sa valise et transplané dans un coin réservé aux sorciers de la Gare de King's Cross, sans un seul regard pour ses parents qui de toute façon semblaient être plus intéressés par les mondanités que par le départ de leurs filles. Le paysage avait commencer à défiler inlassablement tandis que l'ancienne préfète se perdait dans la contemplation de la vitre. Le voyage passa à toute allure. Elle s'en rendit d'ailleurs compte quand le train commença à s'animer, les élèves enfilant leurs uniformes tours à tours. Heather s'absenta pour aller aux toilettes, laissant Eden seule dans le compartiment. La jeune fille étira ses jambes endolories de n'avoir que trop peu bougé et les étendis sur la table qui trônait au milieu du wagon. Son uniforme était composé d'un jean troué, d'un sweet à capuche noir, agrémenté d'une pointe de jaune et de converses qui commençaient à souffrir du temps. Elle ne comptait pas enfiler sa robe de sorcier, et voir le remue ménage dans le petit couloir du train la fit ricaner. « Bande de pignouf. Chuchota-t-elle, plus pour elle-même qu'autre chose. »

Je peux te rejoindre ?

Pendant ses vacances la jeune blairelle n'avait qu'une seul chose en dehors de Poudlard. Allez rendre visite à sa grand mère décédé, il y a maintenant 2 ans. Elle n'avait prévenu personne ni ses parents, ni son grand père ni personne. La Météhore avait passer trop de temps au cimetière et avait complètement perdu la notion du temps que maintenant elle devait courir pour ne pas être en retard.

La première année entra dans le train, et juste une minute plus tard le train démarra. Maintenant il fallait qu'elle trouve un comportement assez vide pour ne pas faire une crise d'angoisse. Elle commença à marcher dans les wagon du Poudlard express, à la recherche d'un compartiment libre. Mais plus elle avançait, plus elle avait l'impression qu'elle n'en trouverais jamais. La blairelle commençait à perdre espoir quand elle regarda sur sa droite, elle vit un compartiment avec une seule personne.
[ C'est mieux que rien. ] pensa t'elle.

Au moment elle allait ouvrir le compartiment elle entendit qu'un remu ménage allez bientôt arriver, alors elle s'empressa de rentrer avant d'être écraser. La Météhore observa la brune en face d'elle, avant de s'assoir sur la banquette en face près de la fenêtre. La rouquine inspira un bon coup avant de prendre la parole.

- Euuuh, j'espère que sa te dérange pas que je m'incruste dans se compartiment, il n'y en avais aucun d'autre libre à moins de deux personnes ?

je m'incruste si vous voulez bien

* Ellie n'était rentrée chez elle que la deuxième semaine des vacances puisqu'elle n'avait plus de famille, sa mère était décédée tuer par son père, et ce dernier était donc à Azkaban à son plus grand soulagement, même si elle aurait aimé que son père soit en prison et sa mère en vie.

La blairelle avait pris de quoi survivre la semaine dans un hôtel de Londres et était partie se rendre sur la tombe de sa mère. Elle n'avait jamais passée d'aussi horrible vacances, elle aurait même préférée se faire taper dessus par son père plutôt que de passer les fêtes sans sa mère.

Aujourd'hui, il fallait rentrer à Poudlard, Ellie avait oublié de faire sa valise, alors elle l'a fit en vitesse et alla à la gare en espérant ne pas avoir raté le train.

La jeune sorcière arriva tout juste à l'heure et comme d'habitude il y avait
énormément de monde et la jeune fille n'aimait pas ça du tout. Elle fit le tour du train mais aucun compartiment n'était libre.

Alors qu'elle allait regarder dans un compartiment, pour savoir s'il y avait de la place, une foule de forma, la blairelle attendit et lorsqu'elle était partie Ellie ouvrit le compartiment et vit son amie Ambrine et une illustre inconne. *

Salut Ambrine, tu vas bien ? Et bonjour, euh... Comment tu t'appelles ? Et ça vous dérange si je me joins à vous ? Il n'y a plus de place nul part,je suis encore arrivée trop tard.

La blairelle était gênée elle ne savait pas quoi faire, alors ne fit rien. Quand un peu après son amie Ellie toqua sur la porte du compartiment en demandant si elle pouvait s'asseoir. La rousse était très contente que son amie vienne la sauvée de cette situation gênante.

- Coucou Ellie ! Bien sur vient t'asseoir, a moins que sa te pose un soucis. Dit elle en regardant la jeune femme qui était en face d'elle.

La rouquine était vraiment contente de revoir son amie après ses longues vacances. Elle avait besoin de savoir que son amie aussi allait bien, car elle pensait qu'elle n'allait pas partir pendant ses vacances.

Error

* Le 1er septembre était déjà là. Quelques jours auparavant, Legoshi avait acheté ses fournitures scolaires avec son tuteur provisoire. C'était un Auror qui l'avait sorti de l'orphelinat de Tokyo et lui avait révélé sa vraie nature. Bien que Legoshi ait fait quelques tours de magie dans sa petite enfance, il ne connaissait pas le monde des Sorciers. L'Auror lui avait fait découvrir le Chemin de Traverse, le jeune garçon en était tout émerveillé.

Billet de train en poche et valise à la main, Legoshi entra dans la gare de King's Cross. Celle-ci était déjà en effervescence. Il était à la fois effrayé par l'inconnu et excité par ce qu'il allait découvrir. Heureusement, il n'était pas seul, l'Auror était à ses cotés confiant et rassurant.

Arrivé sur le quai n°9, l'Auror expliqua la marche à suivre. Legoshi le regarda surpris. Après tout quoi de mieux que de foncer dans un mur ? Regardant autour de lui, il vit quelques personnes prendre le passage menant au quai magique. Le garçon déglutit, respira un bon coup et, prenant son courage à deux mains, s'avança vers le mur. Il se mit presque à courir le cœur battant. Une fois en face du mur, il vit un passage se former, il continua sur sa lancée et se retrouva sur la voie 9 3/4.

Une fois sur le quai, Legoshi fut rassuré de ne pas s'être écrasé et il vit un immense train rouge à vapeur. Beaucoup d'élèves étaient en train de prendre congé de leurs proches, il faut dire qu'il était déjà 10h50. *

L'Auror : "Allons te chercher une place".

* Prenant les choses en main, son tuteur attrapa la valise de Legoshi et la tendit au personnel du train qui la déposa avec les autres bagages. Il remonta vers le milieu du train et se tourna vers le jeune garçon. *

L'Auror : "C'est ici que nous devons nous séparer, pour cette année du moins. Tu pourras revenir pendant les fêtes."

Legoshi : "Merci pour ton aide Jace, je viendrai avec plaisir pour Noël."

* Le jeune garçon sourit et monta dans le train. Il trouva rapidement un compartiment. Celui-ci était vide, il s'installa attendant le départ avec impatience. *

Ambrosia commençait à somnoler. Ca lui faisait toujours ça, les voyages en train. Elle se laissait porter par le bruit de la locomotive. C'était rassurant.

Mais Ambro fut ramené à elle part une petite voix, celle de la sorcière à chariot, remplis de délicieux bonbons en tous genre.

Bonjour madame. Oui, je vais vous prendre des bonbons. Dit-elle en souriant.

Ambrosia prit sa bource de gallions et alla vers la dame. Elle resta un moment à contempler le chariot. Elle se dit qu'elle allait prendre un peu plus de chose que prévus et qu'elle en donnerait aux filles du dortoir. Ca leur fera plaisir. Elle réfléchit au friandises que ses amies appréciaient, puis elle arrêta son choix sur une sélection de bonbons. Ses yeux pétillait en énonçant sa commande à la sorcière. Ambro imaginait déjà la réaction des filles.

Je voudrais cinq gnomes au poivre, cinq patacitrouilles, cinq fondants au Chaudron, deux crapauds à la menthe et deux chocogrenouilles. Merci.

Le jeune Moredunon Wyllt se sentait tout petit dans la foule entassée sur le quai 9 3/4. Serrant la manche de sa mère comme si elle allait disparaître, il regarda le train s'arrêter dans une chappe de fumée épaisse. Son coeur battait de toutes ses forces dans ses oreilles, couvrant le bruit ambiant des enfants qui embarquaient, parfois dans les rires, parfois dans les larmes. Tandis que les effusions d'affection éclosaient autour d'eux, la mère de Moredunon se pencha vers lui et lui adressa un regard sévère.

- Tu es grand maintenant Moredunon. Il faut que tu sortes de ta coquille. Ce monde de magie, fais le tien. Là est ta place.

Moredunon se mordit l'intérieur des joues pour retenir ses larmes. Il sentait la manche de sa mère lui échapper, mais il n'était pas encore prêt à lâcher prise. Sa voix était faible quand il lui répondit :

- Et si personne ne m'accepte ?

Le regard de sa mère devint glacial.

- Personne ne peut t'enlever ce que tu es, fils. La magie coule dans tes veines, comme dans celui de tes ancêtres. Il est temps que tu l'accepte. Va, et apprends.

Le tissu glissa hors des doigts du garçon, et sa main retomba le long de son corps. Sa mère n'avait jamais été quelqu'un de très affectueux, alors il ne s'attendait à rien. Mais au fond de lui, il était quand même déçu.
Avant qu'il ne monte à bord, sa mère le regarda longuement, et une certaine douceur fit briller ses yeux sombres. Elle embrassa le haut de sa tête et lui adressa un petit sourire. Le train commença à laisser échapper de la fumée à nouveau, et le moteur grondait. Ils étaient sur le point de partir. Moredunon trouva un wagon calme et se pencha à la fenêtre pour regarder sa mère disparaître sur le quai. De loin, il vit ses lèvres bouger, mais il ne comprit pas ce qu'elle lui dit.

Trop tard. Le train se mit en route, et la foule rapetissa. Les derniers au revoirs se perdirent dans le lointain, et Moredunon se rendit compte que des larmes avaient séchées sur ses joues. Il se rasseya et fixa l'extérieur en silence, hébété.